Whiskies Michel Couvreur
Présentation de Michel Couvreur :
Le whisky est un spiritueux obtenu par le vieillissement en fûts de chêne d’un distillat de céréales.
La Distillation :
Deux modes de distillation partagent les whiskies en catégories très différentes: la distillation charentaise dite « pot still » ou double (voire triple) distillation, qui permet d’écarter les parfums indésirés, et la distillation continue dite « Coffey still » (un ingénieur irlandais Aenas Coffey la mit au point en 1830) donnant un produit plus commun car mal dépouillé des impuretés romatiques.
Les whiskies dits « de malt » (le malt est le nom donné à l’orge germée permettant l’apparition de maltose, sucre fermentiscible) ne s’obtiennent que par « pot still ». Une norme essentielle de la distillation consiste à ne pas extraire un alcool trop pur: passé un maximum de 70% d’alcool pur par volume le goût original de la céréale s’évanouirait (les meilleurs whiskies se distillent aux environ de 64/65% d’alcool pur) et c’est le goût de la céréale originelle qui donne au whisky cette fraîcheur à peine amère avec, s’agissant de l’orge – la céréale reine des grands crûs – un soupçon d’amande.
L’Élevage :
C’est après la distillation que se réalise l’intervention proprement artisanale, et l’importance de l’élevage en fûts de bois est telle qu’il ne s’agit pas d’un simple mûrissement à l’instar des Cognac, Calvados, etc. mais qu’il produit le whisky: l’âme du whisky c’est le fût. Reste encore à déterminer la typicité du chêne en cause, laquelle passe au second plan si le fût a longuement contenu d’autres produits alcooliques. Dans ce dernier cas la durée de cette imprégnation reflétera de plus en plus intensément les parfums dont le fût est déjà investi.
En ceci les whiskies américains différent profondément des whiskies écossais et irlandais traditionnels car la loi américaine exige l’usage de fûts neufs alors que, faute de production indigène de futaille en chêne, la tradition écossaise et irlandaise n’emploie que des fûts usagés déjà imprégnés de parfums de vins ou de spiritueux.
En Ecosse et Irlande les fûts de vieillissement furent naturellement ceux qui avaient amené les vins favoris des insulaires: Xérès d’Andalousie (sherry), Porto, Madère. Les fûts de « sherry »
jouèrent un rôle proprement miraculeux car les parfums très spécifiques résultant de leur vinification particulière (identique à celle des célèbres Vins Jaunes du Jura) se fondent admirablement avec ceux de l’orge. « Scotch » et « whiskey » irlandais leur doivent leur succès mondial.
L’Essence du Whisky :
Elle se découvre ainsi être plus l’art du producteur que l’expression d’un « terroir » lequel au mieux ne consiste qu’en eau et air ambiant, les provenances des orges n’étant pas régulées. L’absence d’intervention artisanale au cours de la distillation confine cet art longtemps secret au choix des fûts et à la durée d’imprégnation décidés au regard de la spécificité de chaque logement: c’est surtout dans les changements de fûts dits « racking » que se déclarera tout le doigté personnel du responsable de la qualité. Une distillation poussant à leur maximum des exigences dûment répertoriées, un choix minutieux de la futaille, un suivi constant pendant des années sans lésiner sur les manipulations que seul un décideur exceptionnellement averti peut concevoir, permettent à un whisky d’atteindre, voire de dépasser, tout ce que les plus grands vins et les plus grands alcools peuvent apporter de plaisir raffiné au palais le plus exigeant.
L’histoire commença en 1951… :
Souvent surnommé Le Dernier des Mohicans, Michel Couvreur représente la marginalité obstinée de la Tradition dans les vins comme dans les alcools. Des vins aux whiskies il n’y avait qu’un pas…
L’époque bourguignonne de Michel Couvreur
De 1951 à 1978: «négociant-éleveur» et producteur de vin de Bourgogne (encore à ce jour il cultive une petite vigne de Bourgogne Aligoté).1951 Centralisé à Bruxelles. Ouverture des caves de Bouze-lès-Beaune en Bourgogne.
1959 Transfert de l’établissement belge à Londres au 43, Edinburgh Road, E.13.
1964 Ouverture de la succursale écossaise au château de Brechin (à quelque kilomètres à l’ouest de Dundee).
1971 Fermeture des établissements britanniques.
Le temps du whisky
1978 Abandon progressif des vins de Bourgogne et établissement à Meldrum house (à quelques kilomètres au Nord d’Aberdeen) avec, pour le tirage en bouteilles et la réexpédition, l’usage à
Bouze-lès-Beaune des caves sous douanes creusées dans la roche.
1985 Premier semi de «l’orge de bere» dans les Orcades.
1986 Première distillation à Edradour près de Pitlochry en Ecosse.
1990 Constitution de Michel Couvreur (Scotch Whiskies) Ltd, une société enregistrée à Meldrum House.
1995 L’amélioration des whiskies selon la pure tradition écossaise quasiment oubliée se développe à Bouze-lès-Beaune dans les fûts de Xérès choisis en Andalousie sitôt libérés des vins qui les ont imprégnés pendant des dizaines d’années.
1998 Passionnés par le travail des spiritueux, Jean-Arnaud Frantzen rejoint l’aventure.
Premiers essais d’élevage d’alcool de céréales en fûts de Vin Jaune du Jura.
2003 Lancement du CLERACH DE VIN JAUNE: jeune alcool élevé durant deux ans dans un fût de Vin Jaune de Jura.
Le Bere Barley a déjà seize ans, les derniers quarante gallons sont rangés au « Paradis » et ne seront libérés qu’au compte gouttes.
2004 Lancement du COUVREUR’S CLEARACH : jeunes alcools de malt imprégnés par les riches saveurs andalouses.
2005 Certains Single Malt se révèlent inclassables et singulières : naîtra la série des « Fleeting » et de l’incroyable « Ever Young Pristine » laissé plus de 35 ans en fût.
2008 Alexandra et Cyril Deschamps-Couvreur décident de poursuivre l’histoire.
2010 Début des essais d’élevage de spiritueux distillés à partir d’orge particulière : Golden Promise et Vanessa.
2011 Après les échanges de fûts faits en 2004 avec Stéphane Tissot, un coffret est proposé à la vente : Clearach élevé en fut de Vin Jaune + Vin Jaune W élevé en fût de whisky.
Démarrage des élevages en Pipas de Porto
Démarrage d’un élevage de Rhum.
2012 D’autres Domaines de vin sont contactés promettant encore de belles diversités de parfums et de saveurs.
17 aout 2013: Rappel à Dieu de Michel Couvreur à l’âge de 85 ans.
2014 L’approvisionnement en futs de Xérès se perfectionnent offrant l’opportunité d’obtenir des futs de 90 ans d’imprégnation.
Des liens se tissent avec de merveilleuses Bodegas.
Une gamme très complète de Whiskies est proposée comme le jeune Grain Whisky, le CLEARACH de Malt ou les merveilleux et rares VERY SHERRIED SINGLE MALT de plus de 25 ans de fûts.
La Maison Michel Couvreur est parmi les toutes dernières à choisir elle-même ses «butts» de sherry en Andalousie: la prodigieuse réputation des whiskies écossais est due à leur mûrissement dans les fûts d’Oloroso d’origine «de premier remplissage et frais de vin», les meilleurs ayant été imprégnés pendant des décades par ce crû si puissant et mystérieux.
D’où la place en Bourgogne des caves du whisky Michel Couvreur, à mi-chemin des deux sources : l’Ecosse et l’Andalousie…
Ses Whiskies sont distribués en France uniquement par le réseau des cavistes, sa publicité se basant sur la qualité.
Ils sont également distribués dans une vingtaine de pays : en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, et en Chine par le biais d’importateurs mais dans l’esprit que le meilleur ambassadeur de son travail sera en définitive la bouteille. La réalisation de chacune d’elle nécessite un soin tout particulier – bouchage, cirage et étiquetage manuels – reflétant la dévotion au travail.
Les Whiskies Michel Couvreur :
Whisky
- The Unique
- Cap a Pie
- Clearach
- Intravanganza
- Overaged
- Pale Single Single
- Candid
- Blossoming Auld Sherried
- Special Vatting
- High Privacy
- Very Sherried
Vins Blancs
- Bourgogne Aligoté